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Le boom du poker est arrivé en France au début des années 2000. Imitant des millions d’Américains, les Français sont tombés amoureux du jeu et ont joué en masse sur les salles de poker en ligne.

Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. La régulation (et la forte taxation) imposée par l’Arjel a modifié le paysage des salles de poker en ligne. Si Pokerstars et Winamax existent encore, les joueurs français qui ont un peu de bouteille regrettent encore la disparition de certains grands acteurs du marché.

Sommaire

Everest Poker

Une grande majorité des joueurs français a débuté le poker en ligne sur le logiciel d’Everest Poker. Déjà à l’époque, le soft semblait dépassé par ses concurrents. Jouer une table de cash games signifiait recevoir une trentaine de mains seulement, là où le zoom fait aujourd’hui près de 240 mains !

Mais, Everest Poker recevait tellement de nouveaux joueurs que le niveau était très faible. Sans être un expert, il était possible de gagner de l’argent. De plus, les graphismes vieillissants restaient agréables !

Full Tilt Poker

Full Tilt Poker a marqué les esprits très rapidement. C’était même le principal concurrent de Pokerstars. La Team de la salle était sa grande force. De très grands joueurs ont fait partie du projet de création de salle ou ont été sponsorisés pour jouer dessus.

Nous pouvons notamment citer Gus Hansen, Patrick Antonius, Phil Ivey, Mike Matusow, Howard Lederer… Les parties entre ces grands noms du poker ont même atteint des sommes d’argent énormes quand des joueurs récréatifs comme Guy Laliberté ont rejoint la salle.

Il y a aussi eu de belles épopées avec les Scandinaves. Le finlandais Ilari Sahamies et le suédois Viktor Blom ont gagné ou perdu des millions de dollars en quelques heures. Les plus assidus suivaient leurs résultats sur Sharkscope.

Malheureusement, la salle s’est perdue dans une triste affaire d’escroquerie. Elle a fini par être rachetée par Pokerstars et disparaître de la circulation.

PKR

PKR a révolutionné le marché en créant la première salle de poker entièrement en 3D. L’impression de réalisme était bluffant et beaucoup de joueurs ont essayé la salle. Certains ont d’ailleurs joué uniquement dessus.

Les tables en 3D offraient une immersion intéressante et la salle était réputée pour le faible niveau des joueurs inscrits dessus. Mais, mise en difficulté financièrement, elle a fermé ses portes en 2017 et avait déjà quitté le marché français en 2015.

En effet, le jeu trop lent n’intéressait pas les joueurs réguliers. De même, l’impossibilité de jouer facilement plusieurs tables à la fois a rebuté beaucoup d’amateurs de poker.

Titan Poker

Faisant partie d’un grand réseau de salles (Ipoker), Titan Poker était très fort au niveau du marketing. Quand vous cherchiez à découvrir le jeu, vous tombiez souvent sur des publicités de la salle. De gros bonus de premier dépôt finissaient de vous séduire.

Quant aux joueurs réguliers, ils pouvaient profiter sur d’autres salles du réseau de juteux deals de rakeback.

Bien sûr, la salle était loin d’être parfaite avec une offre moyenne de tournois, des difficultés pour le « multitabling » ou un lobby de logiciel peu ergonomique. Mais quand on voit aujourd’hui des sites comme celui de la FDJ, il y a des raisons de regretter Titan Poker !